L'ombre du Zénith |» PV Idril Elensar

L'OMBRE DU ZENITH
Le règne personnel d'un roi détrôné...

Tout était étrangement agité.
Pourtant, aucun trouble ne pouvait embrumer ce règne solaire. Aucun nuage n'osait s'approcher de trop près du soleil, tel des sujets s'inclinant devant leur roi, mais toujours avec une distance respectueuse. Aucun végétaux prenait le risque de faire un geste, et les malheureux insectes qui avaient l'audace de s'agiter sous les rayons souverains s'empressaient de se tapisser dans leur nid. Les épines ne formaient plus leur réunion au grand jour, préférant rester dans leur rang.
Pourtant, je ne rêvais pas, tout était tempête et tumulte. Mais ce n'était pas mon environnement qui l'était, c'était moi. Cela faisait bien des années que je ne m'étais pas senti aussi troublé. J'avais la lourde impression que quelque chose allait m'attraper et m'engloutir littéralement. Quelque chose m'épiait dans une coin, derrière moi. Ma folie me poussa à me retourner nerveusement. Quel idiot ! Personne ne pouvait ainsi me poursuivre.
*Et ton passé ?*
Je haïssais cette voix dans ma tête. Et j'étais contraint à la supporter ! Je voulais me confronter à elle, la défier et l'assassiner. Malheureusement, il était bien dur de détruire un tel murmure. Le seul moyen aurait été de me tuer moi-même, et je n'avais pas la force pour ça. Je n'avais rien à me reprocher, si ce n'est de ne pas avoir plus profiter de mon enfance, des débuts de ma vie. Cela aurait du être les meilleurs moments et c'était en parti le cas. Pourtant, je n'estimais pas assez mon vécu pour vouloir le recréer. J'aimais cette liberté.

Je me concentrais sur autre chose, essayant de me distraire de ses pensées maudites. J'adorais maudire les gens et les bêtes, mais il y avait des choses que je supportais mal dans ses enfers.
Encore un écart. A force, je n'y résisterai plus.
Je me remis en marche, sans accélérer le pas, laissant chaque bruit pénétrer mon esprit. Le froissement de l'herbe quand on l'écrasait été si agréable, si doux ! Les arbres défilaient avec lenteur à mes cotés. Cette haie de sapin était tout à fait honorable, et bizarrement, totalement à sa place. J'étais dans l'ombre des arbres, et pourtant, on me distinguait très facilement de la nature environnante avec ma peau noire. J'étais fière de cette distinction, et je pouvais ainsi aisément porter la couleur de ma race. La race des Elfes Noirs.
J'arrivais devant un petit rocher où il était possible de s'asseoir. Je le fis. La pierre était lisse, polie par sa popularité je supposais. Mais ce n'était pas tout, elle était aussi tiède. La tiédeur du corps d'un personne, d'un intrus. Je fis un bond en arrière et me retournait face à ce roc, face à mon ancien trône.

J'attendis quelques instants, aux aguets. Il était certain que quelqu'un m'avais précédé, suivi et le faisait peut-être encore. Cette euphorie m’envahit et je jouissais de cette douce sensation dans mes veines. Un frémissement attira mon attention, puis encore un autre. Une petite ombre se dessina sur le sol durant moins d'une seconde mais il l'avait déjà remarquer, c'était un fait. Une silhouette plutôt petite, mais comment évaluer son adverse en fonction de son ombre ?

Idril ne tenait pas en place. Depuis ce matin, elle n'avait rien eu à faire, son maître ayant décidé de lui accorder une journée de repos qu'il disait bien méritée. C'était vrai qu'elle avait beaucoup travaillé ces derniers temps, mais cela ne la déranger pas. Pas du tout même. Cette journée de repos "forcé" était pour elle plus un supplice qu'une joie. Qu'allait-elle bien pouvoir faire de tout ce temps? Tout en réfléchissant, elle regarda autour d'elle dans le repère des Elfes de la Lune. Personne ne la regardait, et surtout ne la surveillait. L'occasion était vraiment trop belle. Elle sortit en catimini, délaissant son armure et son arme là où elle habitait. Elle serait ainsi plus légère et plus rapide, mais surtout plus discrète. Jouant de sa petite taille et des nombreuses partie de cache-elfe qu'elle avait pratiqué dans son enfance, elle sortit du camp. Respirant cet air frais, elle se dit que même si c'était absurde il lui semblait différent. Il sentait la liberté et la rébellion. Souriant doucement elle commença à partir. Elle faillit se faire prendre par les siens, mais les évita de justesse, en plongeant dans un buissons. Elle en ressortit couverte de plantes parasites, accrochées sur ses vêtements gris. En soupirant, elle les balaya de la main, quand même contente que son aventure ne se termine pas ici.

Peu de temps plus tard, elle atteint les Terres Inoccupées, et plus précisément, la Forêt d'Anthorn. La jeune Elfe pénétra sous le couvert des arbres, appréciant à sa juste valeur, la fraîcheur que les arbres apportaient par leurs ombres. Elle marcha longuement, regardant chaque insecte et s'émerveillant de ce petit goût d'interdit qu'elle ne pouvait pas souvent déguster. Mais bientôt, la longue marche à rythme soutenu qu'elle avait pris repris ses droits. Elle avisa une pierre qui lui semblait propice au repos. Elle grimpa dessus et y resta pendant de longues minutes. Après quoi, elle repartit. Néanmoins, un frisson l'a pris. Elle plongea pour la deuxième fois dans un buisson, qui heureusement pour elle ne contenait pas d'épine. Elle sourit à cette constatation, mais ce sourire ne persista pas. Une forme sombre apparut. AU début, Idril attendit que la lumière se fasse sur la forme, mais rien. Il gardait toujours cette couleur. Ce fut à ce moment que la petite comprit qui elle était. Un drow. Néanmoins, elle n'avait pas vraiment peur, elle était surtout curieuse. Elle l'observa et faillit laisser échapper un rire quand l'elfe Noir fit mine de s'asseoir à l'endroit où elle avait effectué le même geste. Rire qui s'étouffa dans sa gorge quand l'elfe se releva d'un bond et scruta les alentours. Etait-elle repérée? Ca y ressemblait bien. En soupirant elle se releva, laissant son ombre apparaître. Elle s'avança doucement vers le Drow, laissant la lumière dévoiler son identité d'elfe Argenté. Elle leva ses yeux verts vers l'autre elfe et sourit timidement.

" Bonjour."

Je ne m'étais pas trompé.
L'ombre grandit et forma une silhouette plus distincte. Puis, quelques instants après, cette forme prit un aspect plus figuratif, et enfin, le rideau tomba. Une jeune fille me faisait face maintenant. C'était plutôt une enfant même. Une gamine qui se promenait sur des terres inoccupées, ce n'était pas commun. Durant moins d'une seconde, il laissa échapper une expression de surprise. Qui aurait pris le risque de laisser une personne si jeune sortir des terres de sa tribu, et même de son camp ? C'était inimaginable. De plus, je remarquais qu'elle ne portait aucune arme, aucune protection. Peut-être était-elle apprentie mage. Néanmoins, il me serait très facile de la tuer. Elle avait l'air si chétive... Mais je ne prendrais pas le risque de faire naître une guerre entre les espèces, malgré tous mes désirs de sang. Je me battrais bientôt, mais jamais je n'oserais par provoquer ce combat.
Je continuais mon examen, laissant mes yeux glisser sur les moindre détails physique que je pouvais noter. Elle était bien petite, relative à son ombre. Des cheveux argentés glissaient sur ses épaules et l'émeraude de ses yeux était poignant. Néanmoins, je n'y portais pas vraiment d’intérêt. Elle n'était qu'un détail dans ma journée. J'allais déjà me retourner pour suivre mon chemin quand elle m’arrêta.
« Bonjour. »
Je la fixais encore une fois, étonné, mais je n'en montrais rien cette fois. Audacieuse, elle avait osé m'adresser la parole. Même mes aînés ne levaient pas les yeux vers moi. Peut-être que je faisais moins peur que je le croyais. A moins que ce ne soit mes instincts fraternels qui reprenaient le dessus. En effet, cette petite fille me faisait singulièrement pensée à ma jeune sœur. Si elle n'avait pas existé, jamais je n'aurais eu ses réactions. Elle ne était jamais sorti du camp sans que je sois auprès d'elle, elle n'avait couru aucun risque à aucun moment. Elle l'aurait fait si je n'aurais pas été à ses cotés.

Encore ses souvenirs ! Comme si j'avais besoin de me donner une pénitence, je ne pouvais totalement les oublier. Et cette enfant ne faisait rien pour arranger les choses. Une haine profonde resurgit. Elle s'était tapie dans l'ombre depuis plus de quatre ans et se déversait encore en moi pour une si petite chose. Mes yeux gris se firent plus durs et je me redressais. Mon dos était droit, tendu. Mes poings se serraient inconsciemment. Pourtant, je me contrôlais, j'en étais certain. Si ma colère avait vraiment été involontaire, des petites flammes vertes auraient fait surface. Ma magie n'avait pas encore réagi, et c'était beaucoup mieux comme ça, que ce soit pour elle, ou pour moi.

« Qui es-tu ? »

Ma phrase n'avait été atténué par aucun effort de politesse et de douceur. Ma voix s'était faite dure, ferme et exigence. Je n'avais pas besoin d'elle pour me torturer, j'y arrivais très bien tout seul. Et puis, cette petite n'était qu'un insecte insignifiant après tout.

Le Drow en face de Idril l'avait dévisagée des pieds à la tête, ce qui était assez gênant, mais elle surpassa cela, pour en faire de même. Mais entre temps, l'elfe Noir c'était détourné et ne s'était retourné qu'à sa prise de parole. Il était tout de noir vêtu, comme sa peau, sa chevelure, enfin tout. Tout sauf ses yeux, des yeux clairs qui illuminer cet être si imposant. Idril s'était souvent sentie petite, mais là, ce sentiment était renforcé. Idril se demanda si elle avait eu raison de le retenir par ce bonjour, car elle vit les poings de l'elfe se serrer, son dos se tendre et surtout ses yeux s'assombrir, donnant un air plus dur encore à ce visage plutôt enfantin. La jeune elfe n'aurait su lui donner un âge. Elle se demandait également s'il était un Mage ou un Guerrier. Il ne portait certes pas d'arme, mais elle non plus, car elle n'avait pas voulu s'encombrer. Elle se demanda s'il allait l'attaquer, la tuer comme le raconter certains grands Elfes de son village. Puis soudain, il demanda: " Qui es-tu?" d'une voix dure, qui exiger une réponse. Idril s'exécuta sans tarder:

" Je m'appelle Idril Elensar. Je suis une Elfe Argentée de Laltharils et je suis Apprentie Guerrière. Et toi? euh vous?"

Elle ne savait pas si elle aurait dû dire tout cela, mais elle s'en fichait. Elle essayait toujours de répondre au mieux aux questions posées. Elle n'avait pas dit le nom de ses parents, mais elle supposait qu'il n'en avait pas besoin. Elle ignorait si elle devait le vouvoyait ou le tutoyer, puisque qu'importe son apparence enfantine, elle était certaine qu'il était plus âgé qu'elle. Peut-être qu'elle n'aurait pas dû dévoiler son rang, car étant sans arme, elle prouvait qu'elle était sans défense. Néanmoins, dans sa grande naïveté, elle se surprit à penser qu'il ne lui ferait rien, tant qu'elle ne le provoquait pas. Enfin, pas si sûre que ça, mais assez pour se montrer plutôt détendue et non apeurée.

Était-elle donc folle à ce point la ?
« Je m'appelle Idril Elensar. Je suis une Elfe Argentée de Laltharils et je suis Apprentie Guerrière. Et toi? euh vous? »
Même si elle ne me connaissait pas, elle devait bien se douter de qui j'étais ? De quel catégorie de personne j'étais. Il m'était totalement impensable qu'elle me parle, qu'elle me dévoile son identité, comme si j'étais un être comme elle. Vraiment audacieuse. De plus, elle se disait apprentie guerrière, mais elle ne possédait aucune arme. Elle était donc sans défense. Ce corps si chétif, si cassable... et elle ne prenait même pas la peine de le protéger comme il le fallait. Peut-être était-elle folle. Même les bambins les plus stupides savaient qu'ils ne devraient pas sortir du camp de leur tribu, et encore moins sans aucune arme ou sans quelconque protection. Elle n'était vraiment pas normal. Quelque chose avait du manquer dans son éducation... C'était tout simplement improbable.

Avec calme, le visage affichant toujours une insensibilité qui prouvait que j'étais maître de moi, je me préparai à répondre à la jeune fille. Idril. Je n'avais pas l’intention de lui dévoiler autant de chose qu'elle. De plus, elle devait sûrement connaître ma race. Aussi idiote qu'elle devait l'être, je ne pensais pas qu'elle était totalement aveugle.
Je la regardais bien en face, sans pour autant me montrer moins vigilant avec elle. Mon corps était toujours aussi tendu et aucun muscle ne s'était relâché. Mes poings commençaient même à devenir moites à cause de la pression avec laquelle je serai mes doigts. Je me prononçais enfin, ne faisant pas plus d'effort qu’auparavant, et gardant la délicieuse habitude que j'avais de montrer clairement mes intentions et mes pensées.

« Je suis Doyle Muskson. Un mage. Es-tu suicidaire de venir dans de telles terres inconnues ? Et sans prendre la moindre peine de prendre une arme. Si tu veux vraiment mettre fin à tes jours, autant me le dire tout de suite. Cela rendrait les choses beaucoup plus facile pour moi. »
Il était aisé de voir que ses paroles étaient une menace voilée. Aussi honnête avais-je été, je n'avais pu m’abstenir de lui faire regretter sa petite fugue. Je n'allais pas lui faire de mal, certes, bien que l'envie n'était pas pour me manquer, mais je voulais lui montrer que je n'étais pas n'importe qui. Mais ce n'était pas la raison principal de mes actes. J'avais une envie folle, un besoin même, de frapper quelque chose. De taper sur quelqu'un. Je succombais à ce désir qui me brûlait les os. Et Idril était la, en face de moi, calme et presque courtoise. C'était à me rendre fou.

« Je suis Doyle Muskson. Un mage. Es-tu suicidaire de venir dans de telles terres inconnues ? Et sans prendre la moindre peine de prendre une arme. Si tu veux vraiment mettre fin à tes jours, autant me le dire tout de suite. Cela rendrait les choses beaucoup plus facile pour moi. » Il avait répondu avec un air toujours aussi glacial, sans aucun sentiment. Il était toujours aussi tendu. Idril saisi parfaitement la menace non voilée dite dans ces phrases. Elle se mordit la lèvre inférieur et réfléchit. S'il avait voulu lui faire du mal ou la tuer, ne l'aurait-il pas déjà fait? Probablement que si. Enfin, peut-être attendait-il qu'elle soit apeurée. Peut-être voulait-il lire la peur dans ses yeux. Peut-être. Juste des suppositions. Doyle Muskson. Un nom qui lui était totalement inconnu, bien que ce ne soit pas étrange qu'elle ne connaisse pas le nom des autres elfes. Rien que de connaître tous ceux de la Lune aurait été un miracle. Il n'avait pas dit qu'il était Mage? Idril ne savait pas ce que cela faisait, n'ayant jamais eu de prédispositions à cela. Elle se dit qu'il était impoli de ne pas répondre au jeune elfe. Et ce fut avec le même sourire timide qu'elle donna sa réponse:

" Je ne pense pas être suicidaire. Et je ne veux pas vraiment mettre fin à mes jours. Si je n'ai pas d'arme, ni de protection, c'est parce que c'est encombrant et que ça fait du bruit. Ce n'est pas l'idéal pour ne pas se faire remarquer vous savez. Et de toute façon, mon arme ne servirait pas à grand chose en combat rapproché. De plus, je ne suis pas forte pour tirer en ce moment. Je commence juste mon apprentissage. Mais aujourd'hui je n'avais rien, et je voulais voir des terres inconnues. "

En le regardant bien, Idril s'aperçut que le drow, Doyle Muskson, serrait tellement ses poings qu'il allait finir par se faire mal, si ce n'était pas déjà fait. Plusieurs mètres les séparaient encore, mais, toujours aussi insouciante, Idril les franchit pour poser sa main sur celle du drow. Enfin, c'était son intention au début, mais elle s'arrêta avant de réaliser cela. Il n'aimerait peut-être pas qu'elle le touche. Elle recula d'un pas et dit toujours aussi timidement en levant les yeux:

" Vous savez, vous devriez desserrer un peu vos poings. Vous allez finir par vous faire mal à force."

Il était peut-être censé être son "ennemi", elle ne voulait pas que du sang s'écoule devant ses yeux. Elle n'en supportait pas vraiment l'odeur ou la vue.

La jeune fille partit dans des explications qui commencèrent à me lasser. Bien que je lui avais demandé une justification, j'étais loin de me douter qu'elle me ferait un tel roman. Je devais néanmoins l'écouter, pour tenter de me calmer. Ça serait tellement simple de la faire taire et de mettre fin à mes tourments. Mais je devais me retenir, par fidélité à ma tribu, à mon chef. J'avais encore assez d'empire sur moi-même pour ça. Mais le plus inattendu était encore à venir. Je ne m'attendais pas à ce qu'elle soit si courageuse. Dans un élan de sollicitude – je supposais – elle s'avança, tendit la main vers moi en disant : "Vous savez, vous devriez desserrer un peu vos poings. Vous allez finir par vous faire mal à force."
Je ne pouvais tenir plus longtemps.
Mon masque tomba et la surprise se peignit clairement sur mes traits. Je fis avec empressement un pas en arrière, mais je n'avais pas encore mesuré l'ampleur de ma colère. Je vis qu'une petite flamme verte naquit entre moi et la jeune fille. Mes poings étaient maintenant desserrés. Était-elle satisfaite ? Je gardais mes yeux remplis de confusion et de haine sur mon œuvre. Je ne devais pas déraper encore une fois. Avec tout ce qui me restait de volonté, je fis disparaître lentement la flamme verte. L'herbe était totalement grillée, et sûrement, les insectes qui s'étaient trouvés là étaient morts. Je levais les yeux, curieux de voir la réaction qu'avait eu la jeune fille. Je présumais qu'elle ne s'était pas attendu à ça.
Une certaine cruauté avait repris le dessus, et souriant avec espièglerie je répliquai :

« Étais-tu vraiment sur que c'était ça que tu voulais ? »
J'avais du mal à déchiffrer l'expression de ma jeune proie. Il y avait tant de sentiments que je ne pus rien y lire de vraiment concret. Je me doutais, j'espérais qu'elle avait eu peur. Cela aurait prouver ma valeur et ma bestialité. A moins qu'elle n'est pas encore compris ?
Mon désir de l'effrayer me submergea encore une fois. Mon sourire ne s'étant pas effacé, je le sentis au contraire s'allonger, dévoilant des dents parfaitement blanches et menaçante.

« A moins que tu ne veuilles me tenter ? Sache que je ne suis pas un gentil jeune homme qui a besoin de se préoccuper d'une petite fille dans ton genre et s'il n'aura tenu qu'à moi, je t'assure que tu ne serais déjà plus là ! »
Ma colère s'apaisa légèrement suite à mes sarcasmes. Cela semblait faire son effet. Si je m'emportais encore une fois, je saurais comment me calmer.
Je venais de m'en rendre compte, mais mes poings s'étaient refermé, comme s'il en avait toujours été ainsi. Mes articulations étaient de nouveau blanchies sous la force de ma contraction. Néanmoins, je doutais que cette fois, elle me demanderait de les desserrer... Ou peut-être que.... ?

» Idril Elensar {À finir}
» C'est une blague ? une apprentie ? ( Pv Idril )